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Virginie Delignière vit et travaille à Rouen depuis 1986, expose depuis 1990 à Rouen, Paris, Lille, Honfleur, …
A partir de lieux, d’ambiances de lumières, Virginie Delignière joue avec sa toile « une danse abstraite ». Elle pratique sa peinture dans le geste et nous donne à voir des rythmes, des vibrations, des aplats, de la densité ou de la transparence avec une sensibilité viscérale. Elle utilise la matière avec volupté dans des gammes chromatiques subtiles pour donner à voir des passages, des enchevêtrements, des opacités qui se fondent dans la toile en élans éclatés et contenus qui aboutissent à une « danse éblouïssante » rejetant tout processus définitif.

Banque CIN ( CIC )

Virginie Delignière, l’abstraction flamboyante

C’est une très belle exposition signée Virginie Delignière qui s’installe avec autant de véhémence que d’enthousiasme sur les cimaises d’Hélène Lamarque. Elle y développe trois directions, d’une part, une œuvre élégante, fluide, magique, puisant dans le registre de l’abstraction post-impressionniste d’une très belle vivacité d’esprit. Ses clins d’œil aux « Nymphéas » de Monet, d’une très belle facture gestuelle, se révèlent être un véritable régal poétique. Lorsqu’elle « n’herborise » pas avec talent, Virginie Delignière développe une autre forme d’abstraction, plus cérébrale, usant des climats de son atelier, la toile s’assombrit à loisir, tire alors vers la coloration expressionniste.

L’œuvre devient introvertie, ce qui n’est pas sans surprendre, voir jurer, au regard des séries d’extérieurs, lesquelles sont autant d’hymnes à l’amour de la nature.
Pour le dernier volet, le peintre s’appuie sur une surface magique, le carré, composant alors une œuvre qui privilégie les goûts et les onctuosités de la matière, traduite en des tons carmins flamboyants.

En contrepoint de ce beau travail de peintre aux multiples facettes, Hélène Lamarque propose les « floraisons » de bois du sculpteur Daniel Andrieux. Cet art « végétal » à la tronçonneuse cultive la vitalité et entame un beau et riche dialogue avec les symphonies bucoliques de Virginie Delignière. Une confrontation qui apporte un « plus » à cet ensemble tonique.

Paris Normandie
Exposition à l’Arthothèque, Rouen, Juin 2002

V. Delignière chante la vitalité de la nature

Virginie Delignière revient après deux ans d’absence sur les cimaises de la Galerie Hélène Lamarque. Même fougue, même générosité, même soif de lumière, même véhémence.
Cette artiste qui s’initia aux joies de la couleur en allant peindre sur le motif avec un certain Robert Savary, poursuit avec passion sa quête d’une nature sublimée.

Un jeu d’espace Dans la verve de Joan Mitchell, cette célèbre artiste américaine qui installa son atelier à Giverny. Virginie Delignière se réclame donc de l’abstraction gestuelle puisant ses ressources dans l’imaginaire impressionniste. Une toile gigantesque flotte en toute liberté, du plafond jusqu’au sol, en référence aux gigantesques Nymphéas de Monet.
Autre logique permettant une évasion absolue, le recours aux rouleaux de papier peint, que l’artiste utilise comme support d’annotations, de paysages recomposés, sur lesquels elle s’exprime d’une belle et nerveuse calligraphie. Cette série est dominée par la gamme des verts, toujours cette quête de la nature. Autre très riche approche, le jeu des minuscules toiles composant un paysage en marqueterie.
Un travail partant du sol aux terres meubles et grasses pour laisser germer une végétation luxuriante qui s’élève vers des cieux éthérés. Un jeu d’espace d’une belle intelligence et d’une très grande fraîcheur. Expressionniste d’écriture, cette pièce développe une somptueuse douceur de vivre avec le recul nécessaire. Virginie Delignière qui peint au fil des saisons des pièces sombres aux heures froides de l’hiver et redécouvre la nature enchantée du printemps, travaille aussi sur la dualité fraîcheur-pourriture… des fruits, par exemple. Une série développe cette évidence à partir d’un banal citron. Jeu, là encore, d’ombres et de lumières.
De lumière il est aussi question avec une série célébrant un moment rare de la vie… »le mariage ». A l’annonce de celui de sa fille, Virginie Delignière se retrouva, comme malgré elle, à peindre des « Robes de mariée », délirantes abstractions florales, comme il se doit. Un très bel ensemble chantant la joie de vivre et créé à la gloire de la nature. A déguster au cœur de l’hiver.

Rémi Parment, Paris Normandie, SORTIR
Exposition Galerie Hélène Lamarque à Rouen, décembre 2004

« C’est avec passion et ferveur que nous soutenons les créateurs contemporains du monde entier dans le cadre de projets variés.

L’œuvre de Virginie Delignière choisie pour illustrer nos vœux cette année traduit par son exubérance, sa joie et son énergie notre volonté de poursuivre, avec vous, dans cette voie de l’art contemporain pour l’entreprise.
Généreuse et lumineuse, telles sont les qualités de l’œuvre picturale de Virginie Delignière. Une vie qui n’en finit pas, pourrait-on dire ! Le long des murs, au fil des rouleaux de papier, par delà les toiles, la nature s’épanouit. Le geste se déploie à l’infini. Des roses à l’herbe fraîche de la prairie, de la terre aux tourbillons des cieux, Virginie Delignière nous entraîne gaiement dans son univers pictural.
De facture expressionniste, ses toiles naissent d’abord d’une profonde envie de couleurs, couleurs qui nous racontent une vie intérieure. Puis vient le geste de l’artiste, ample et énergique. De ce geste, si parfaitement maitrisé, parfois maintes fois répété, découle le subtil équilibre de l’œuvre.»

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